Maîtrise d'Ouvrage: Société Bâti Gestion / Real Investissement
Mission complète
Surface plancher estimée: 3 914 m²
Coût des Travaux: 6,1 M€ HT
Livré en février 2020
Le terrain est implanté au centre de la commune d’Alfortville, à l’angle des rues Raspail et Paul Vaillant Couturier. La rue Paul Vaillant Couturier étant un des axes structurants Nord – Sud de la ville.
Le tissu urbain environnant dense se compose principalement d’immeubles d’habitations récents élevés, de maisons de ville avec jardins ou d’immeubles de moyenne facture en R+2/R+3 avec commerces en RDC.
Le projet consiste en la construction d’un immeuble de 39 logements collectifs, de commerces à RDC et d'un parking en infrastructure sur 1 niveau.
Le projet se décompose en 3 volumes distincts :
Le recul du bâtiment 1c, adouci par le changement d’orientation du bâtiment 1b, permet de s’aligner au bâtiment voisin du 44 bis, rue Raspail et ainsi recréer une certaine homogénéité sur le front urbain de la rue.
Les hauteurs différentes des 3 bâtiments permettent de proposer une façade globale du projet présentant un aspect visuel plus proche du contexte urbain (tissu hétérogène). Cette configuration, additionné à un jeu de décalage par rapport à la rue, permet de proposer une façade coté Raspail animée et séquencée, absorbant ainsi l’effet linéaire de celle-ci.
La « rotule » (bâtiment 1B), se différencie des bâtiments 1a et 1c, tant par un contraste sur le revêtement extérieur, que par son volume et son orientation.
Le RDC commerce vient en alignement de la rue Raspail pour le bâtiment 1a, alors que les étages viennent en recul de 3 mètres par rapport à la rue. Cette organisation permettant de donner plus de volume à la façade et de marquer visuellement les différentes fonctions (commerce et habitation) du bâtiment.
Du côté Paul Vaillant Couturier, le choix a été de positionner le bâtiment 1a en limite de la voie publique afin de renforcer et d’homogénéiser le front urbain de la rue. De par la longueur de la façade, une réflexion a été menée sur le traitement de celle-ci afin de casser son horizontalité et ainsi mieux l’intégrer à la rue (à dominante verticale).